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 Toruk - Maenwenn

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Eskara

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MessageSujet: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeVen 1 Jan - 13:33

Toruk - Maenwenn 100108110401496535
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[URL=http://www.casimages.com][img]http://nsa10.casimages.com/img/2010/01/08/100108110401496535.jpg[/img]


    Âge :
    6 ans
    Meute :
    Maenwenn
    Rang :
    Combattant
    Liens :
    Ancien ami d'Haelara.

    Caractère :
    Un dominant au cœur dur, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, à aucun moment. Têtu, totalement obstiné par ses idées et ses convictions. Le changement d'avis est rare, malgré que cela peut être un mauvais choix. Un taciturne qui n'est jamais à l'écoute des autres. Tout le temps en colère, jamais apaisé. Un sanguinaire qui tente d'être moins attirer par le sang. Une bête sauvage comme dans les cauchemars des louveteaux. Quelqu'un qui aimerait devenir un autre loup mais qui malheureusement ne change pas vraiment. Un mystère que tout le monde cherche à découvrir. Un esprit macabre et remplit de souvenir méprisant. Une haine contre tous qui resurgit régulièrement. Un dur à cuir qui ne refuse jamais les défis. Un mauvais jouer qui ne renonce jamais et n'hésite pas à tricher si cela peut le mener à la victoire. Un sans cœur qui ne mâche ses mots. Un rancunier qui ne pardonne jamais rien à personne. Une mémoire bien fournit de souvenirs qui le rendent ainsi. Manipulateur sans regret. Un vivant mort de l'intérieur. C'est ce que je suis, du moins c'est ce qu'à présent vous pensez que je suis. Les questions tournent encore, même dans ma propre tête.

    Physique :
    Je dois dire que mon physique est un bel atout. Mon pelage est gris assez clair, et comme la plupart des loups gris, j'ai quelque nuance. Cela vire donc du gris foncé au blanc. Mes yeux sont jaunes dorées, ce que les loups remarquent le plus dans mon regard, c'est la façon dont ils deviennent plus foncés lorsque ma colère monte. Là ils deviennent donc brun, noisette. Museau carré, crocs longues et acérés, une tête qui montre déjà que le reste de mon corps n'est pas du genre à faire pitié. Effectivement toute ma silhouette est parfaitement sculpté. Très musclé et sans aucun sur poids. Ma fourrure n'est pas très épaisse, mais m'aide parfaitement à résister au froid. A vrai dire, je suis une bête qui peu facilement effrayer les plus jeunes, et que les adultes craignent en silence... Ou pas.



Dernière édition par Eskara le Ven 11 Fév - 18:21, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:23

    Je me souviendrais toujours de ce jour où ton regard effrayé m’a transpercé, j’ai réalisé ce que je venais de faire, de ce qu’il avait crée. Lorsque tu t’es effondrée, changeant tes prunelles dorées pour des billes incolores, j’ai su à quel point tu m’aimais, et à quel point c’était réciproque.

Naissance


    15 Janvier, jour sans raison, je préférerais oublier mon premier jour sur terre qui est aussi le jour où j’ai commencé à dériver. Tout d’abord à cause de la fuite de mon père biologique, et l’arrivée d’un loup que j’aurais du considérer comme mon « beau père ». Mais je le haïssais, car c’était de sa faute si celui qui aurait du m’éduquer était partit, j’aurais peut être mené une vie normale si tout c’était passé comme prévu.

    Deux mois dans du liquide amniotique sans rien savoir du monde extérieur. On entend des voix un peu brouillons, mais on les entend. On sent des mouvements lorsque celle qui nous porte bouge ou marche. C’est spécial cette sensation d’innocence et de pouvoir à la fois. On est la cause des troubles d’humeur de notre mère ainsi que ceux qui l’entourent mais en même temps, on ne peut bouger, on se sent si minuscule et on ne sait jamais quand tout s’arrêtera, et si même un jour cela commencera. Personnellement, j’étais particulièrement attirée par une voix grave et masculine, je crois que c’était mon père. Il était distant et pourtant, il semblait nous vouer un amour incomparable, peut être plus grand que celui de notre maman. Il voulait nous protéger et veiller sur nous, il avait promis d’assurer que l’on ait un avenir sain. J’y avais crus, beaucoup trop.
    Je n’entendais rien, je ne voyais rien, et pourtant, je ressentais quelque chose d’étrange. Je n’étais plus dans un liquide collant visqueux, je sentais le froid sur ma peau, le sol sous mes pattes. Personne ne me manifestait de l’attention, j’étais comme exclu d’une chose entrain de se produire. Malgré mon handicap de louveteau, je percevais quelques sons, des hurlements, des cris de rages. Pas de bagarre, cela se sentait, maman était stressée avec sa respiration rapide mais elle ne semblait pas effrayer. Et cette voix, ces jappements, il venait de papa. Je m’en rappelais comme s’il me soufflait dans l’oreille que ce fût lui, qu’il était là. Sans même le connaître je l’admirais. Je me demandais ce qui se passait et en un seul coup, des crocs d’aciers se resserrèrent contre ma nuque. On me balançait en tentant d’expliquer quelque chose, je savais que cette personne qui m’agitait ainsi n’était pas de la famille. Tout en me remettant tout doucement avec ma mère en murmurant des douceurs, ce loup venait en réalité de détruire la famille qui j’aurais dus avoir. Mon père n’était plus là, je n’entendais plus sa voix distante et rassurante à la fois. Je ne m’attendais pas à ce que mon premier jour sur terre soit le chamboulement de tout le reste.


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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:24

L’Explication



    Mon sevrage était enfin totalement finit, je pouvais profiter pleinement des sorties sans devoir être accroché à ma mère. Et surtout, je pouvais manger de la viande sans soucis. On m’en avait déjà fait goûter. Le meilleur c’était le sang, et cette bonne chair tendre qui vous attire rien qu’à l’odeur. Maintenant que j’étais plus libre, je voulais sortir de plus en plus, jusqu’au jour où lors de mes promenades quotidiennes, mon soi-disant père m’attrape violemment par le cou, me jetant à un mètre de lui. En voyant que c’était lui, je poussais un grognement. Même aussi petit qu’il était à cause de mon jeune âge, il avait déjà une tonalité grave qui plus tard pourrait facilement terrifier. Je le regardais de mon œil noir, tous mes frères et sœurs pensaient que c’était notre père, mais je le savais, je l’avais su immédiatement, ce n’était pas lui. Apparemment, il avait parfaitement remarqué que j’étais le seul des louveteaux à le savoir, et cela ne le mettait pas de très bon poil. « Je sais. Tu es le plus futé, le plus malin, et le plus fort certainement. Je voulais t’expliquer pourquoi, pourquoi j’ai pris sa place. Ton père était un moins que rien, il promettait sans cesse des choses mais jamais il ne les tenait. Il avait le physique d’un des plus grands loups, des muscles d’aciers mais un mental qui tout le monde aurait pu écraser. Je voyais ta mère complètement hypnotiser par tout ce qu’il faisait, et pourtant, cela n’avait rien d’exceptionnel. J’aimais Tella, je ne pouvais pas la laisser se détruire avec un vaurien comme lui ! Il n’était pas assez présent, il ne s’occupait pas d’elle, il regardait juste ce ventre ballonné. Il ne vous désirait même pas, ce serait un mauvais pas. Je me suis interposé, j’ai appris à mieux connaître ta mère, et aussi à apprendre les forces et les faiblesses de Carson, ton père. Je m’en suis fait un ami, un très bon ami. Le jour de votre naissance, je l’ai chassé, aussi violemment qu’un ours. Et il est parti, murmurant qu’un jour il reviendrait, d’une autre manière, mais il reviendrait. Ah ah… Un loup pitoyable. » Je restais choquer, comme inerte. Toutes ces méchancetés gratuites dites comme si c’était normal, comme si toute personne devrait être traité de cette façon. J’aimais mon père, et je croyais en ces promesses. Ce qu’il avait dit avant de partir, il le ferait, forcément. C’était pire qu’une conviction, qu’une croyance. C’était une évidence, comme si je pouvais lire l’avenir. D’ailleurs, je suis sur que de là où il était, il me protégeait. Lorsqu’un danger me menacerait, il serait là au plus vite pour empêche cette chose de me nuire. Je n’eus aucun mal à répondre aussi violemment que son discours ignoble. « Et toi alors ? Qu’as-tu fait de ta misérable vie pour vouloir détruire celle des autres ? Tu n’as pas rendu service à ma mère, bien au contraire. Elle aurait mieux vécu si tu n’étais pas rentré dans sa vie. En fait, tu n’as tellement rien fait ces dernières années que tu t’es senti obliger de créer une famille rapidement de peur de crever sans avoir vécu pleinement. Le problème, c’est qu’on ne sera jamais ta famille. Tu n’as même pas pris la place de notre père, on ne prend jamais la place d’un parent. C’est inscrit dans nos gênes, dans notre sang. Tu n’es qu’un étranger, tu ferais mieux de partir loin trouver d’autres familles à anéantir, peut être que tu verrais vraiment à quel point c’est toi le loup pitoyable. Je parie que tu as rencontré maman lors d’une magnifique journée ensoleillée, sans nuage, avec une légère brise pour ne pas avoir trop chaud, simplement parce que tu pensais que c’était comme ça qu’une rencontre devrait se passer. Tu ne sais rien de la vie, tu essayes d’apprendre en rentrant chez des loups qui savent s’épanouir. Au moins je sais ce que je n’ai pas à faire, tu es un exemple de suicide mental. » Sur cela, je partis. Reïko ne m’a pas suivi, il était encore trop choqué de voir enfin la vérité en face.


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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:24

Le Bourreau

    On avait grandi, mes frères et sœurs et moi. Nous n’avions que quelques mois mais étions déjà bien autonomes. J’étais rarement avec ma mère et mes congénères, je préférais la solitude, partir doucement dans la nuit pour regarder la lune dans toute sa splendeur. A chaque pleine lune, je faisais ce rituel que moi seul dans ma famille exécutait, j’hurlais. D’autres loups me répondaient par moment, je me sentais plus vivant à ces instants. Il y avait des soirs où je me sentais observé, des soirs où des yeux me suivaient. Quelques fois même, je transperçais ce regard attentif de mon regard noir, je n’avais pas peur, au contraire. Je me fichais qu’on me suive, je me sentais confiant et assez fort pour me défendre. Un de ses soirs, comme à mon habitude, je croisais ses pupilles ambrées derrière un buisson épineux, mais cette fois, il sortit. C’était un loup noir corbeau, d’une ossature très puissante, il faisait presque le double de Reïko que je trouvais déjà bien imposant. Ses pattes étaient longues et musclés, comme tout son corps. Sa fourrure de jais était bien fournie et vu sa couleur le rendait encore plus sinistre et effrayant. Seul son regard couleur résine un peu jaunâtre ressortait dans ce tableau si teinté de noir. Ses pupilles n’étaient pas rassurantes pour autant, son air était même un peu sadique. Il s’arrêta avant que mon museau touche le sien, il me dépassait de loin, je devais lever la tête pour pouvoir bien le voir. Il fit un sourit un coin qui me déplu légèrement, comme s’il allait m’offrir un cadeau. J’étais malheureusement loin d’être assez grand pour comprendre que ce cadeau, c’était un destin tout tracé d’assassin.Un rire léger et sournois s’échappa de sa gueule, je sentais ses membres tremblaient sous l’excitation, comme s’il était impatient de quelque chose et je ne comprenais pas quoi. De sa voix rauque, il parla, au début, j’eus l’impression d’entendre mon père, mais ce son était plus rauque et sans émotion. « N’aie pas peur, ça ne sert à rien d’avoir peur. Je ne te mangerais pas, je ne suis pas venu pour cela. Mais… Veux-tu te venger ? Je pourrais faire de toi le plus grand, celui que tu rêves d’être. Tu pourras rendre la douleur que certains t’ont donné, même plus intensément si tu m’écoutes bien. Reïko, c’est comme cela qu’il s’appelle n’est-ce pas ? Il a tenté de détruire ta famille, il fait souffrir ta mère et tu le sais. Ce ne serait pas tentant de lui rendre la monnaie de sa pièce ? Tu as la parfaite carrure, un mental d’acier et une fidélité pour tes engagements que je ne peux renier. Avoue-le, ce que je te propose est bien intéressant. Je t’entraîne, comme un mentor, et tu pourras te venger de qui tu voudras, tu seras le plus fort de cette forêt, tes lois seront respectés, tu seras le plus grand ! Je ne te demanderais qu’une seule chose… Ne révèle jamais mon identité, ne parle jamais de moi, tu ne m’as jamais vu, jamais entendu. Si un jour j’apprends que mon nom, ma trace ou un de mes gestes sont cités, tu le paieras cher. Je ne suis pas seul tu sais, j’ai des alliés. Maintenant, accepte mon offre. » J’attendis, comment ne pas rester perplexe face à un discours envoûtant mais très repoussant à la fois. On aurait dis des ordres qu’il me donnait, mais des ordres pour mon bien. Je ne comprenais pas, je secouais la tête pour dire non, en fait je ne demandais qu’à réfléchir mais mieux valait répondre au négatif tant que je n’en savais pas plus sur ce mystérieux loup. « Je vois que tu n’as pas trop compris… Tu n’as pas le choix. »


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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:24

Les Entraînements

    Ce qu’il fallait faire ? Je ne savais pas du tout. Il m’avait renvoyé d’un regard effrayant vers ma famille, me dictant que je saurais quand je devrais revenir. Deux semaines plus tard, j’avais sentis ses effluves près de notre tanière, il était donc tant. Chaque fois c’était comme ça, son odeur pénétrait mes narines et je devais aller au lieu de notre rencontre pour des entraînements intensifs. Ma tête tournait, je commençais à m’imprégner de ses techniques d’attaques mais aussi à l’idée de ma vengeance. Peu à peu, j’avais l’impression de combattre Reïko ce qui me rendait encore plus enrager. A présent, mon mentor disait un seul mot à la fin des journées « Bien… » Un bien plein d’espoir et de sadisme dans sa voix, comme s’il était parfaitement satisfait de la bête qui me faisait devenir. Je me rappelle des moments où il m’apprenait les mises à mort. Ce furent mes plus beaux entraînements. Des morts longues et douloureuses, des morts rapides et indolores. Je commençais à aimer par-dessus tout ces combats, ces feintes, ces coups de mâchoires. Le bourreau me disait souvent que j’aimerais d’autant plus ce qu’il allait me faire faire lorsque je serais prêt. Ces cours particuliers étaient toujours très intensifs, je savais pertinemment qu’à la fin de la journée j’aurais du mal à rentrer chez moi sans tomber sur le chemin. Petit à petit, j’étais de moins en moins fatigué par les entraînements alors qu’ils devenaient de plus en plus durs. En fait, je devenais plus fort et j’anticipais beaucoup plus les attaques. Mon mentor m’avait également appris à chasser, mais c’était apparemment une chose qu’il prenait bien à la légère. Il m’avait précisé que lorsqu’un loup avait faim, il se trouverait forcément à manger, l’instinct de chasse est toujours là, chaque loup sait chasser. Tandis que le combat, ce n’est pas pareil, bien combattre cela s’apprend. Je crois que tous ces entraînements se finirent vers mes 19 mois. Juste avant de me confier une mission, après notre tout dernier entraînement, le bourreau m’avait emmené vers le lac. Il me montra mon reflet et je fus effrayé et en même temps fasciné par ce que je voyais. J’étais devenu une bête de muscle. Sous ma fourrure épaisse on remarquait ma forte ossature, même ma gueule était taillée parfaitement comme un combattant. Je me sentais invincible, je pourrais tout vaincre dans ce corps, dans mon corps.


Dernière édition par Haelara le Jeu 27 Mai - 10:42, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:24

Premier Meurtre

    « Va. Détruis-le. » Il n’avait pas eu besoin de me le dire deux fois. Mes pas se faisaient lourds dans la vallée, j’avançais telle une bête assoiffée de sang. Je regardais droit devant moi, observant le talus de terre dans lequel ma proie se nichait. Cela devait être à environ cent mètres de moi. Je sentais tout mon poil se hérissait, mais on m’avait appris à le reposer pour créer l’effet de surprise. Cependant, je voulais que cette future victime sache parfaitement qu’elle allait mourir avant même que je ne commence mon massacre. Mon allure devait être effrayante car les petites bêtes autour de moi s’affolaient comme jamais, même les oiseaux s’envolaient lorsque je passais sous un de leurs arbres. Plus qu’à une cinquantaine de mètre de moi, je me mis à hurler sans m’arrêter de marcher. Ce fut le premier à sortir, observant tout autour de lui. Lorsqu’il posa enfin son regard sur moi, j’esquissais un léger sourire en coin sadique. Ses prunelles se pétrifièrent en me voyant arriver, voilà quelques mois que je ne leur avais pas rendu visite pour m’entraîner plus souvent et surtout qu’ils ne remarquent pas les changements. Jamais je n’avais eu une telle envie de chair fraîche, de sang. Bien entendu je ne le mangerais pas, je ne suis pas un cannibale et le tuer me suffisait amplement. Reïko allait mourir entre mes crocs. D’ailleurs, alors que j’avançais toujours, il se mit à courir dans le sens inverse. Il tentait de m’échapper, et malheureusement pour lui, il venait de débuter le jeu parfait. Je m’appuyais sur mon arrière train pour mieux m’élancer, et en un bond me voilà partit comme une flèche. Mon entraîneur m’avait également appris à courir vite et les techniques pour prendre de la vitesse. Je savais bien que j’allais le rattraper même si j’étais moins rapide que lui avec ma forte ossature. Je vis le bout de sa queue dans un tournant ce qui me poussa à accélérer encore, jusqu’à ce qu’il soit coincé par les broussailles. Au dernier moment il bondit par-dessus les buissons, sauf qu’il aurait du y réfléchir avant, je fis de même et retomba pile sur lui. Il était sur le dos et moi au dessus, il jappait de peur et de douleur tandis que je l’observais de mon regard le plus sombre. « Tu as détruit ma famille, tu es le seul responsable de ce qui t’arrive aujourd’hui. » Je le mordis violemment à l’épaule, je voulais qu’il se batte, je ne voulais pas le tuer si facilement. Comme je le pensais il se débattit et je le laissais se relever. Son antérieur gauche était levé et commençait à saigner alors que je me léchais les babines de son sang. Reïko se jeta sur moi, entourant ma hanche avec ses crocs, je ripostai en balançant mon arrière train à droite et lui sautai à la gorge. Cependant je ne pris que ses oreilles et réussis à bien les amocher. Il m’avait tout de même touché à la hanche, mais ce n’était pas bien douloureux. Le combat reprit de plus bel lorsqu’il me fit rouler sur le sol, il me lacérait le ventre avec ses griffes mais je le propulsai sur le côté avec mes pattes afin d’ensuite me tenir au dessus de lui. Mon museau se referma sur le sien, il se calmait car il n’avait plus de force. Doucement je descendis ma mâchoire, et lorsqu’elle fut à la portée de son cou, je le mordis violemment mais de façon à simplement lui ouvrir. Je le relâchais ensuite pour m’asseoir à ses côtés. J’allais le regarder mourir car cette blessure fatale que je venais de lui infliger aller le tordre de douleur, et c’est comme ça que je voulais qu’il meure. Son regard s’éteignait peu à peu alors qu’il tentait de dire quelque chose. Jamais il n’aura pu manifester ses dernières paroles. Son corps inerte gisait à présent au milieu de la forêt, et je partis en laissant sa débouille pour les charognards.


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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:24

La Belle

    Quelques mois se sont écoulés depuis mon premier meurtre, et ma mâchoire avait servit pour deux autres loups. Je commençais à m’habituer à enlever des vies, cela devenait la routine. Mon corps s’était encore plus développé et mes muscles lorsqu’ils étaient bondés auraient même pu faire fuir un ours, j’en étais certain. A présent, je m’entraînais seul malgré le soutien du bourreau qui venait vérifier mes capacités régulièrement avant de me confier une mission. J’appelais ça mission car il me dictait une personne à abattre, d’habitude il ne donnait jamais les motifs mais moi je l’obligeais à les dire, cela me donnait une sorte de supériorité. Un jour je lui avais demandé pourquoi il ne tuait pas lui-même, et il m’avait répondu que le jeu serait bien trop facile et qu’entraîner était à présent son métier. Mais j’ai un autre avis sur la question, il doit avoir un problème, un point faible peut-être trop remarquable lorsqu’il se bat réellement. Cette fois-ci, je n’avais aucune charge, j’avais accompli mes deux dernières tâches et je crois qu’il avait décidé de me laisser tranquille pour de bons mois. Une journée, j’avais décidé de ne pas m’entraîner, de simplement me balader et peut-être découvrir des endroits cachés que je ne connaîtrais pas encore. Je me baladais près du lac où pour la première fois j’avais remarqué ce changement physique phénoménal. En m’abreuvant, j’entendis les fougères derrière moi se secouaient. Mes babines se retroussèrent mais les effluves féminines me les firent retomber, voilà bien longtemps que je n’avais pas vu de demoiselle depuis que ma mère m’avait renié de la famille à cause de mon crime, même si je savais qu’au fond elle me remerciait de pouvoir enfin vivre de la vérité. Je me retournai pour mieux observer l’inconnue. Ses prunelles douces et sauvages me touchèrent en plein cœur. Cela reflétait un tempérament tendre et hostile, deux superbes contrastes. Sa fourrure parfaitement blanche lui fit ressemblait à un ange et s’harmonisait parfaitement avec ses yeux ambres. Elle était mince et force avec de longues pattes parfaites pour la course. Au début, elle fit un pas en arrière comme pour partir et éviter de me déranger. Mais je fis un pas en avant qui la fit arrêter son geste. Elle me dévisagea à son tout et je sentis son regard se posait sur mon corps musclé. « Hestell, on m’appelle aussi Hess. » Je lui donnai également mon nom, et elle se rapprocha de moi. D’habitude, mis à part mon entraîneur, je n’aurais jamais laissé un loup m’approchait de si près, mais une femelle c’était différent, surtout une si belle. Elle n’était pas timide et se mit immédiatement à engager la conversation, me posant des tas de questions. Je ne répondis pas à certaine, comme celles qui me demandaient d’où provenait certaines cicatrices. Je ne voulais qu’elle sache que j’étais tueur, elle le comprendrait peut-être assez tôt. Je savais pertinemment que mon nom et mes massacres avaient tourné dans la forêt, et aussi bien elle m’abordait simplement pour me tendre un piège. Ma méfiance envers les animaux de mon espèce s’agrandissait de jour en jour, c’était plus fort que moi. « Vous et moi, cela ressemble à la belle et la bête » Ses paroles me transpercèrent la poitrine, elle savait. Je plongeai mes prunelles dans les siennes, elle avait une étrange ressemblance avec ma dernière victime. Bien sur… Comment aurais-je pu éviter ce détail, ce regard ambré pénétrant et cette épaisse fourrure unie. Elle murmura dans mon oreille un remerciement, et je ne compris rien. Sur ces dernières paroles, elle s’en alla comme si de rien n’était. Plusieurs jours se passèrent et je ne pensais qu’à cette louve intrigante, même lorsque je m’entraînais, ça devenait effrayant. Au bout de seulement cinq jours environ, je la revis. Elle était assise sur une colline, observant la plage qui s’étendait devant elle. Je vins me poster à ses côtés et elle ne broncha pas, comme si elle m’attendait. « Je n’aime pas les crimes, mais lui le méritait. C’était mon frère, et il a assassiné ma sœur de sang froid. Je crois bien que ma famille est remplit de dégénérer. Mon autre frère je ne sais pas ce qu’il est devenu et ma sœur se prenait pour un ours. » J’avalai ma salive, me contentant de regarder devant moi pour qu’elle ne capte pas le choc qui se reflétait dans mon regard. Mon entraîneur m’avait chargé de tuer cet individu car il avait assassiné quelqu’un de sa famille alors que lui-même en faisait partit. Est-ce que cette beauté pouvait être la sœur de ce loup sanguinaire ? Je garderais le secret, car je savais que c’était la vérité. Nous continuons à parler de toute et de rien, j’appréciais beaucoup Hestell. Nous nous revîmes régulièrement pendant le mois, même parfois tous les jours. J’avais moins de temps pour m’entraîner mais je rendais les séances beaucoup plus intensives du coup. Un soir, je revenais justement d’une bonne chasse qui m’avait bien fait prendre de la vitesse, je la vis debout sur un rocher. On avait l’impression que c’était la reine de la lune, d’ailleurs, cette dernière était pleine. Je vins à ses côtés, et je crois qu’elle faisait la même chose que moi lors de ses soirées stupéfiantes. M’avait-elle entendu un soir hurlait à la lune ? Peut-être. Avant tout, nous commencions à parler avec de nous exprimer comme un loup des bois, le crépuscule n’était pas encore totalement arrivé. Son corps se rapprocha de moi et nos fourrures s’entremêlaient. Son museau vint se coller à ma mâchoire et elle me donna le plus beau des coups de langues. Elle ouvrit la gueule pour parler mais je le fis avant elle. « Hess… Je t’aime. » Elle me répondit la même chose, et ensemble nous répondîmes à l’appel de la nature, à la lune. D’autres loups dans la forêt ou les montagnes rejoignirent notre hurlement. Je me sentais invincible, mais pas comme d’habitude. C’était cette fois-ci plus de la force émotionnelle que de la force physique. Nous passâmes la soirée ensemble, et ce fut les moments les plus merveilleux de mon existence.


Dernière édition par Haelara le Jeu 27 Mai - 12:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:25

Une Famille ?

    Qui aurait pu croire qu’un jour un être tel que moi puisse avoir droit à une famille ? Je doute que quelqu’un y ai songé. Et pourtant, un soir où je revenais du « boulot », Hestell m’annonça l’arrivée de louveteaux dans deux mois. J’avais pris un peu peur au départ, me demandant ce que je pourrais bien faire de petits machins velus qui courent partout. Mais puisque qu’ils viendraient de la plus pure des beautés, je les accepterais sans broncher, et je les aimerais. J’avais commis deux ou trois crimes entre le jour de leur création et leur naissance. Apparemment ma bien aimée n’en savait rien, ou préférait ne pas en parler. Par moment je croisais dans ces prunelles un doute absolu, comme si elle pensait connaître qu’une seule partie de vie. Et le pire était de devoir détourner le regard en sachant que ces craintes étaient bel et bien réelles. Deux mois après cette révélation, je l’entendis gémir dans notre tanière. L’heure tant attendue était enfin arrivée. Cela mis quelques heures afin que les trois petits qui nichaient dans son ventre sortent pour entrer dans ce monde. J’espérais au plus profond de moi-même qu’aucun ne suivrait ma trace, je ne voulais pas que l’un deux commette des crimes, mais surtout en prenne plaisir. Je n’étais pas fier de ce que je faisais, mais cette adrénaline lorsque je poursuivais cette victime, j’avais l’impression d’être dans un autre monde. Pour en revenir à mes petits, l’un était déjà assez musclé et d’un pelage gris clair. La seule femelle du groupe était blanche, tout comme sa mère. Le tout dernier à naître était également gris, mais plus foncé cette fois. Plus je les observais grandir, plus je les aimais. A chaque fois que je devais m’éclipser pour mes entraînements ou pour mes « affaires », ils me demandaient où j’allais avec leur regard craquant. Parfois je les emmenais lorsque je m’entraînais, et les faisais même participer lorsqu’ils s’en sentaient capable. J’avais trois durs à cuirs, même la petite fille. J’étais fière d’eux et me répétais sans cesse qu’avec leurs mentales de vainqueur, il ne finirait pas comme moi. J’avais de plus en plus de mal avec l’idée de tuer, je pense que mes bambins m’avaient fait réfléchir sur tout ça. Je rendais certainement beaucoup de louveteaux orphelins, et si un jour un loup qui suivrait simplement les conseils de son bourreau rendait mes bébés orphelins eux aussi ? Je n’y pourrais rien, et au lieu de deux crimes, cette personne tuerait en fait une famille entière. Un jour, on me renverrai tout à la figure, mais mon entraîneur me l’avait dit clairement, il n’y a pas de retour possible, seul le tuer lui aurait été ma délivrance. Cependant, je savais pertinemment que ma force n’était pas égale à la sienne, même lorsqu’il me montrait des techniques plus approfondies, je sentais qu’à côté de cette bête je devais ressembler à un moustique. Pourtant lorsque notre reflet apparaissait dans l’eau du lac, je remarquais que nous faisions la même taille et avec la même corpulence. La seule chose qui nous différenciait vraiment en fait, c’était le mental. Lui vivait des combats, du sang et de l’excitation de voir mourir un de ses semblables. Moi je le prenais plus comme un métier, ou à la limite un hobbie, car cela me plaisait tout de même, d’enlever l’âme d’un corps. Ma famille me comblait, et plus on avançait ensemble, plus le temps que je passais avec eux me faisait réfléchir et me rendait heureux comme jamais. Une famille, voilà ce dont les pires criminels ont besoin pour se ressourcer, et peut-être retourner à la raison.


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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:25

Adieu

    Nous n’avons qu’une seule vie. Avec des hauts, des bas, et des erreurs. Mais la mienne doit être certainement la plus monumentale, celle que personne ne pourrait égaler. Mon Dieu que je m’en veux. Je ne sais combien de jour j’ai prié pour tout recommencer, pour que cette journée ci s’efface et qu’on fasse comme si cela n’avait jamais eu lieu. Les meurtres, j’y étais tellement habitué, mais celui-ci, jamais je ne pourrais me le pardonner. C’est le genre de chose qui vous ronge à vie et qui un jour vous tuera à force de vous tordre le cœur de douleur. D’ailleurs c’est ce que j’aurais voulu, mourir. En même temps, que désirait d’autre après une telle chose ? Parfois, après une bêtise, on a simplement honte de nous. On a peur d’en parler, on se cache et on se demande si quelqu’un a bien pu nous voir commettre cet instant de notre vie que l’on considère de débile. Mais là… Je ne cessais de répéter « Je l’ai tuée, je l’ai tuée… » Toutes les bêtes sur mon passage s’écartaient et ne cherchaient pas à comprendre l’issu de ma détresse, mes mots suffisaient pour les alerter du danger que je pouvais représenter et du dégoût que j’inspirais pour moi-même. Ma vie aurait peut-être pris une autre tournure si ce matin là je ne m’étais pas réveillé en sentant cette odeur.
    Il fallait que j’aille le voir, je le savais. Sinon il viendrait de lui-même me cherchait et je n’ose imaginer ce qu’il pourrait me faire. Je me suis donc levé, les pattes engourdies. Je regardais une dernière fois mon amour et ma progéniture et leur donna à tous un coup de langue sur leur museau. Sortant de l’abri, je remarquais à la lueur du soleil qu’il était bien tôt, ce qui n’était pas l’habitude du bourreau. Je sentais que j’allais devoir me coller à un dur défi cette fois-ci pour qu’il vienne me déranger à cette heure-ci. Il se tenait debout au milieu d’une plaine tout près de l’endroit où je logeais, je crois que je n’aurais pas besoin de traquer ma proie, elle devait être tout prêt. D’ailleurs je n’aurais jamais imaginé qu’elle puisse être si prêt que cela. Je m’approchais de lui lentement, à peine réveiller. En me voyant marcher d’une telle façon, il souleva ses babines et je me redressai aussitôt pour éviter de le contrarier. Mieux valait me tenir correctement vu l’étrange façon dont il avait organisé cette rencontre. D’habitude il se tenait loin de mon habitation, et venait plutôt le soir pour que je puisse avoir la nuit de libre et attaquer le lendemain avec mon plan déjà préparé dans ma tête. Une mission importante, on pouvait appelé cela comme ça. En arrivant près de lui, je lui demandai d’ailleurs ce que je devais faire, et ces paroles me transpercèrent le cœur. « Tu dois tuer Hestell. » Bien entendu, je lui répondis immédiatement, ne lui laissant pas le temps de continuer. Je refusais d’un air agressif, soulevant mes babines. J’étais prêt à l’affrontement s’il le voulait, mais jamais je ne pourrais commettre un tel crime. Du moins c’est ce que je me persuadais. Au départ il tentait de me calmer par des petits mouvements de queue et de pattes qui étaient censés montrer son autorité et m’apaiser. Au bout de quelques minutes à affronter mon patron du regard, il se mit à me parler. Le ton de sa voix était très dominateur, mais envoûtant, d’une persuasion intense. « Elle entache ta carrière, tu le sais. Elle t’a emmené dans une aventure qui n’est pas faîtes pour ce que tu es. Pff, une famille, Toruk voyons. Tu n’as jamais eu de famille, tu sais très bien que tu es incapable de créer la tienne, tu finirais pas la gâcher plus qu’autre chose. Mais ce n’est pas ta faute, c’est elle qui t’as entraîné là dedans. C’est une tâche dans ta vie, elle ne te sert à rien, avoue-le. Elle te détruit, elle te donne une autre perception de toi-même, une simple illusion. Elle tente de te changer pour que tu puisses être son jouet, c’est une manipulatrice. Je t’en prie, si elle reste en vie elle ne fera que te pourrir. C’est une mauvaise personne, une simple louve profiteuse. Tue-la. »
    Je ne sais plus ce qui me prit, ma tête me tournait comme si j’étais totalement hypnotisé. Mais ce n’était pas cela, je doutais. Je n’arrivais pas à savoir si je doutais pour ce que je devais faire, ou si je doutais de la réalité des paroles du bourreau. D’un geste du museau, il me poussa vers ma maison, m’incitant à y aller en me mordant légèrement le flanc. Mes pupilles n’étaient plus les mêmes, on aurait pu croire que j’étais sous l’emprise d’une drogue, j’étais normal, mais bien trop anormal. Une sensation bizarre, une explication impossible, et je ne sais plus comment j’eus la force d’attraper ma bien aimée par la peau du coup pour la sortir de notre tanière. Elle se leva me demandant ce qui se passer tandis que je la poussais en direction d’un autre endroit, plus loin de mes louveteaux. Ayant confiance en moi, elle se mettait à dire des hypothèses totalement à l’inverse de ce que j’allais commettre. Elle s’imaginait un énorme cerf qu’il avait abattu pour elle, au bord du lac, afin d’être rien que tous les deux ensemble, tel un dîner romantique ridicule. Son sourire augmenta ma tension et je me mis à trembler. Le pire c’était de savoir que c’était une erreur, mais de ne pas pouvoir contrôler ses mouvements, d’être complètement aveugler par le goût du sang exquis qui devait habiter dans les veines d’Hestell. Je l’emmenais dans une forêt, parmi les terres libres.
    Ses pas ralentissaient au fur et à mesure que je faisais de même. Un moment elle s’arrêta, me demandant pourquoi j’étais si silencieux. Je vis son regard se posait dans mes yeux jaunes ambrés. C’est là que je bondis, mes crocs entièrement dévoilés. Je lui lacérais les oreilles commençant par simplement m’amuser. Elle ne se débattait pas, se contentant de gémir de douleur. Par moment elle tentait de s’enfuir mais je la retenais par la nuque et la faisait rouler au sol afin de l’épuiser le plus possible. J’étais devenu un loup complètement enragé, pour moi ce n’était devenue qu’une simplement proie. Un objet qui m’aiderait à me détendre, à assouvir mes pulsions meurtrières. Je la traitais comme les autres, comme si jamais je ne l’avais connu, comme si je n’avais aucun sentiment pour elle. Un moment je reculais, observant ces tâches de sang sur son pelage. Elle avait des ouvertures au niveau du flanc, de son poitrail et de son ventre. Sa respiration était dure et forcée, elle voulait vivre. Elle ouvrit la gueule pour murmurer quelque chose. D’habitude je me fichais de ce que mes victimes disaient, mais bizarrement là je tendis l’oreille, car le ton de sa voix était pertinemment, pas désespérée, simplement déçue et horriblement en colère. « Tu… Tu vois ce qu’il a fait de toi ? Tu es un monstre. Je croyais que tu m’aimais, je croyais que tu tenais à moi et nos louveteaux. Je pensais… Tu es un monstre. Tu… Tu n’es pas comme lui, non, tu es pire… » J’attendis une seconde et me jeta sur son cou, fermant mes mâchoires sur sa chair tendre. A ce moment je sentis son sang envahir ma bouche, ses nerfs se crispaient, et son corps se détendre. J’observais lentement ton visage s’éteindre, le regard que tu me jetais. Tu avais peur, peur pour eux, peur pour nos petits. Je venais de tuer la plus pure des beautés, et mes crocs qui te soutenaient encore te lâcher peu à peu. Mon regard s’emplit de fumée, et ma bouche d’un pardon qui ne sortirait jamais.
    Je me souviendrais toujours de ce jour où ton regard effrayé m’a transpercé, j’ai réalisé ce que je venais de faire, de ce qu’il avait crée. Lorsque tu t’es effondrée, changeant tes prunelles dorées pour des billes incolores, j’ai su à quel point tu m’aimais, et à quel point c’était réciproque.


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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:25

Vengeance

    Mon souffle était rauque et précipité, comme mon allure. Je n’avais jamais couru aussi vite de toute mon existence. Mes pattes s’allongeaient pour faire des longues et puissantes foulées. Mon cœur battait la chamade et ma vision était presque floue. Je soulevais la poussière à mon passage, laissant un nuage de terre derrière moi à chacun de mes pas. En passant devant mon abri, j’accélérai, comprenant que les êtres qui dormaient encore à l’intérieur étaient à moi, à elle. C’est pour eux, pour nous que j’allais accomplir ce que j’aurais du faire depuis tant de temps. Je débarquai dans l’allée comme un guépard mais avec une puissante relativement bien plus puissante, mon allure semblait tellement effrayante que je vis ma future et dernière victime détalait en me voyant débouler dans la plaine. Il courrait vite, certes, mais il ne me battrait pas. Cette fois-ci on allait inverser les rôles, j’allais le dominer. Sauf que moi je n’allais pas le détruite intérieurement, j’allais le tuer, bien lentement afin qu’il sente la douleur, qu’il voit toute sa vie pitoyable défilait et qu’il sente le remord le rongeait. Mes coussinets ne me brûlaient même pas, j’aurais pu continuer avec cette allure toute la nuit s’il aurait fallu. Cependant, rapidement je le rattrapai et après avoir replier mes membres pour me donner de l’élan, je sautais sur le flan de l’ordure. Il gémit, stupéfait de la violence de ce saut. Il allait enfin pouvoir vraiment tester sa création. Bizarrement son regard n’affichait plus cette fierté qu’il avait à m’avoir entraîner d’une telle façon, non, il avait peur de moi aujourd’hui. Je le mis sur le dos d’un mouvement de patte et me posta sur lui afin qu’il affronte mes prunelles, qu’il voit à quel point j’étais fort et que rien n’y ferait, ce soir il était mort.
    « Vengeance »
    Ce mot sonna comme un roulement de tambour. C’est là que le combat se mit vraiment en route. Je m’écartai de lui afin qu’il puisse se relever et qu’on s’affronte. Lorsqu’il fut debout sur ses quatre pattes, il me dévisagea puis lança l’assaut d’un bond. Je fis de même et nous tombâmes tout les deux contre le sol dur, créant une lutte acharnée. Nous roulions dans l’air en se mordant le plus violemment possible. Lui attaquait sans arrêt tandis que moi parfois je marquait des arrêts afin de voir où est-ce que la morsure pourrait plus le désavantager. Un moment il se tenait au dessus de moi, et il se mit à rire comme triomphant, mais je repliai mes pattes et le fit valser en le repoussant. Cette fois-ci nous étions de nouveau debout tous les deux, nous fusillant du regard. Je lui attrapai l’antérieur afin de le faire tomber, ce qui marcha et je pus lui lacérer le flanc de mes crocs acérés. Tandis qu’il se débattait pour se relever je le remettais sans cesse à terre, l’épuisant par des tentatives qui se révélaient- malheureusement pour lui- à chaque fois totalement inutiles. A présent je m’occupais de son cou, tentant d’oublier l’énorme douleur que me lançait ma patte arrière droite. D’ailleurs, il profita de cette douleur et de ce moment d’égarement pour se retourner me faire tomber, rendant la blessure plus violente et plus profonde. A ce moment là je crus que j’allais perdre cette patte, et même le combat. Sauf que mon ancien patron fit la plus grosse erreur de son existence. Il ferma les yeux seulement deux secondes, soupirant comme s’il avait gagné. Alors je me relevais rapidement même si j’avais mal décidé d’en finir. Je me jetais sur lui avec une telle violence qu’il jappa d’étonnement et de douleur certainement. Je le fixais dans les yeux et laissait ce sourire en coin sournois se dessinait sur mon museau, avant de refermer ma mâchoire sur le cou de mon adversaire. Son corps perdit toute sa vitalité et le sang s’arrêta de tourner en rond parmi ces veines qui se vidaient à présent sur le sol de la plaine. Je soufflais d’un tel affrontement et me laissai retomber sur le sol, épuiser. Cette fois-ci, le chagrin m’envahit vraiment, et la douleur du cœur ainsi que physique m’envahit dans tout le corps comme si une bombe venait d’éclater dans mon organisme. Quelques heures plus tard je me relevais, la douleur à ma patte était moins forte mais je boitillais tout de même. Je me mis à marcher, répétant que je l’avais tué. Mais je ne parlais pas de cette bête, non, simplement de ma bien aimée, celle que j’aimerais à jamais.


Dernière édition par Haelara le Jeu 10 Juin - 15:39, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeSam 6 Mar - 10:24

S'il te plait
Rends-moi mon estime, donne-moi des limites, accepte-moi tel que je suis. Je veux changer, je ne changerais jamais.

    - « Haelara... Je t'en supplie ! »
    - « Tu ne crois pas avoir déjà assez gâcher mon existence ?! »
    Elle ne voudra pas, elle ne voudra jamais. Voilà peut-être quelques heures que je tentais de lui expliquer toute la situation mais en vain. Je pensais qu'elle aurait pu comprendre, malheureusement elle semblait être réellement rancunière à mon égard. Remarque, j'aurais du m'en douter, elle a toujours été comme ça et elle ne changera jamais. Auparavant c'était une amie, une très bonne amie... Elle aurait fait pas mal de chose pour moi, malheureusement ce n'était pas réciproque. Enfin si, mais je ne voulais pas, ou plutôt je ne pouvais pas. Elle était entrée dans ma vie lors de mes simples entraînements. Nous étions très distants et pourtant très proches. Jamais on ne s'était fait des gestes affectueux, nos discussions ou nos longs silences nous montraient très bien à tous les deux l'attachement que l'on éprouvait l'un pour l'autre. Détrompez-vous, jamais je ne l'ai aimé au delà d'une bonne amitié, et par la grâce des Dieux c'était heureusement réciproque. Je n'ose imaginer les dégâts que ma vie aurait subit en plus de ceux déjà créer si jamais cela s'était passé ainsi. Lorsque mon métier a réellement commencé, on s'est complètement oublié. Elle est partie diriger sa meute pendant que moi je tuais des loups souvent innocents.
    - « Et nos "retrouvailles"... ? Tu les oublies ?! » me dit la louve blanche d'un ton sec.
    Elle avait le don pour me sortir de mes pensées instantanément. Les autres canidés je m'aurais contenté d'entendre du son brouillé dans mon oreille, bien trop préoccupé par ce que mon cerveau m'envoyait comme données. Elle, elle savait parfaitement comment attirer mon attention. Effectivement, c'est à présent que je me rend compte de mon erreur. Jamais non jamais je n'aurais du venir ici. Comment aurait-elle pu oublier ? J'avais attaqué un de ses guerriers alors qu'il était en vadrouille dans son territoire. Cela avait été un combat sanglant, et Haelara était arrivée peu avant le coup fatal. C'était nos "retrouvailles"... Elle avait tellement changé. Ses muscles étaient presque aussi développés que les miens, sa fourrure avait gagné quelques reflets crèmes et son regard était encore plus perçant. Elle avait bondi comme une lionne, déployant tous ses atouts de combat. Les crocs en avant, tous ses sens en actions, et une agilité que tout le monde aurait pu lui envier. Le plus impressionnant, c'était cette puissance et cette force qu'elle avait. Lorsque qu'elle m'a jeté au sol, je n'avais rien vu venir et la violence dont elle avait fait preuve m'avait totalement déconcerté. Ses prunelles dorées m'apprenaient qu'elle m'avait parfaitement reconnu, et quand une seule seconde cette amitié avait fait place à une haine incomparable. Elle a combattu, comme une dure. Je ne cherchais pas à lui faire du mal contrairement à elle, voilà pourquoi je me suis contenté de m'enfuir à vive allure. Non, ses pattes ne m'ont pas suivi, il fallait qu'elle tente de sauver ma véritable victime. Le regard qu'elle me jette à l'instant m'apprend qu'il est mort. C'est ce que je pensais. Les excuses, je haïssais cela. Malheureusement, c'était la seule solution. Surtout que je le pensais, j'étais désolé, sincèrement.
    - « Je t'en prie... Haelara... Excuse-moi. Ce n'était pas moi, il m'a complètement changé, j'étais quelqu'un d'autre dans le même corps. Comme s'il m'avait hypnotisé, je lui obéissais comme si ma vie en dépendait, parce qu'au fond... C'était peut-être vrai. Mais tu sais je me suis arrêté maintenant. Comme je te l'ai dis, tout ça c'est finit. Il est mort. Et toute mon âme aussi... »
    En prononçant "mon âme", mes pensées ne s'étaient pas dirigées vers ce qui fait de moi un loup, mais plutôt versvelle. Vers Hestell. C'est alors que son regard changea, si je m'étais rapproché, j'aurais pu voir des flammes au fond de ses yeux. La louve blanche me jeta au sol violemment, me surplombant de toute sa hauteur. Ses crocs me menaçaient méchamment de se refermer sur ma jugulaire.
    - « Tue-moi. »
    Pour seule réponse, j'eus droit à un rire narquois, celui qu'elle utilisait pour montrer toute sa pitié. Elle n'allait pas le faire. Oh, elle en serait capable, d'ailleurs l'envie qui bouillonnait dans son corps de me tuer était flagrante, mais ce serait bien trop facile à son goût.
    - « C'est d'accord. Mais sache que pour moi tu ne seras jamais un Maenwenn, Toruk... »
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MessageSujet: Re: Toruk - Maenwenn   Toruk - Maenwenn Icon_minitimeDim 30 Jan - 11:52

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BON NIVEAU RP (EXEMPLE DEMANDE)
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